Mirona Piedfleuri - Druide solitaire et voyageuse

Mirona Piedfleuri

Mirona est une petite poupée échevelée de 81 cm, la hauteur d'une table. C’est à dire que le haut de son crâne vous arrive à mi-cuisse si vous êtes humains. Son visage est paisible, marqué par quelques rides profondes. Son regard noisette est bienveillant emprunt d’une pointe de tristesse. Ses cheveux blonds, longs échevelés ne sont manifestement pas peignés tous les jours. Elle ne semble pas s’en soucier. Elle a le teint bronzé et les joues rouges de ceux qui passent plus de temps dehors que dedans. Elle n’est ni ronde ni mince pour son âge et ne présente aucun signe distinctif particulier sur son corps. Elle va évidement à pieds nus, comme tous les hobbits, et s'habille plus pratique qu'esthétique, portant généralement un poignard à sa ceinture.

Mirona a été tout à la fois décriée, mal vue, critiquée et enviée pour sa liberté. Parfois jusqu'au pire, puisqu'elle fut agressée et violée chez elle à 33 ans. Elle en a gardé une blessure secrète, un air farouche, une certaine méfiance, et l’habitude d’en dire le moins possible. Elle a un tempérament solitaire, et n’accorde sa confiance que bien difficilement. Une fois que c’est le cas cependant, elle se montrera d’une étonnante sincérité. Elle est résolument libre et n’acceptera de chaînes d'aucune sorte. Elle est une personne bienveillante dans l'âme et respectueuse des autres malgré qu’elle soit las de l’avarice et de la voracité du commun des mortels. Elle s’attache à protéger la Vie et encourager les meilleurs penchants de chacun. Elle est d'un tempérament lumineux et optimiste malgré les tumultes de son existence. Et son âge lui confère une certaine sagesse. Elle a les pieds sur terre et tiens ses promesses. Contrairement à la plupart des hobbits, elle ne craint pas de quitter son village ni sa province, et de parcourir le vaste Monde en quête de savoirs et de belles rencontres. Elle aime les gens et - quand ils ne la condamnent pas bêtement à cause des préjugés - ils le lui rendent bien. Elle a la foi, une foi non dogmatique, loin des églises et des prêtres, et prie Terra Mater.

Mirona a vécu une vie atypique pour les siens. Contrairement à ses homologues, elle se désintéressa assez vite du confort et des biens matériels, aspirant à une vie plus ouverte, moins repliée sur elle-même, moins casanière. Ainsi renonça-t-elle bientôt à « avoir une bonne réputation » et soigner son apparence « bien comme il faut » afin de vivre « comme tout le monde ». Bien qu’elle ne devint pas pour autant une souillon, elle se laissa plus de liberté que ses semblables et mena sa vie comme elle l’entendait. Une vie simple et honnête, mais sobre et sans confort superflu. Elle ne se laissa pas marier à qui on la destinait, ni n’accepta d’aucun homme qu’il « dirige » son foyer. Si bien qu’elle resta célibataire du coup, et vécu seule, en marge des siens, à apprendre la liberté ; à s’intéresser à la Nature et aux choses qui soignent, étudiant le Druidisme, la magie de la Nature et la médecine. Elle eut inévitablement à souffrir du regard des autres, qui, pour la plupart, la condamnèrent de ne pas s’en tenir aux traditions et de leur faire l’affront à tous de décider seule de sa vie, elle, une femme ! Et de ne pas prendre de mari. Pensez-donc ! Elle fut traitée de sorcière par les plus radicaux, et de marginale un peu folle par les autres. Elle eut néanmoins deux enfants de ses amants qu’elle éleva seule, avec l’aide discrète de certains. Un fils de 17 ans, Birin. Et une fille de 14 ans, Volnia, dont le père serait Fralon Grandcolline. Elle s’efforça sa vie durant, de se lier à la Terre, à la Nature et aux Astres, cherchant une harmonie secrète, oubliée, qui renouerait le lien sacré entre elle et la Vie. Ainsi se trouva-t-elle bientôt plus proche des animaux et des plantes, et de Terra Mater, tandis qu’elle découvrait du même coup les méandres et les intrigues du cœur des gens, aidée dans cette tâche par la solitude et le silence. Mais elle fut agressée et violée chez elle à 33 ans. Un sombre personnages de sa communauté, ne supportant pas sa liberté, lui rendit visite pour tenter d’obtenir sa main, et puis finalement seulement ses ses faveurs, et... devant son refus ou sa trop grande résistance, l'agressa et la viola, tentant ensuite de l'étrangler pour ne pas être dénoncé et risquer d'être condamné. Elle survécu de justesse, sauvée par l'arrivée inopinée d'un colporteur. Mais son agresseur échappa à son juste châtiment, et n'écopa que d'une peine symbolique. On lui fit ainsi comprendre que ça ne serait pas arrivé si elle s'était mariée et avait vécu comme tout le monde et non célibataire à l'écart des autres. Depuis ce jour, elle doute grandement des institutions,  gens prétendument biens, et de la justice des hommes. Elle n'a pas pour autant renoncé à son mode de vie libre, mais n'hésite plus du tout à voyager de par le Royaume afin de voir d'autres têtes et de se confronter à d'autres cultures et points de vue.   

particularités pour ce perso : rien de particulier sinon qu'elle a une vie spirituelle développée, à l'écart des dogmes, et que ça compte pour elle.